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Les conducteurs de camions conduisent des camions lourds pour le transport de marchandises ou de matériaux sur des routes urbaines, interurbaines, provinciales ou internationales. Les conducteurs de camions de manoeuvre qui déplacent les remorques entre les quais de chargement et les cours de transit sont aussi inclus dans ce groupe de base. Industrie du camionnage au Québec est en pleine très forte demande.
Pour obtenir la description complète et officielle de cette profession selon la Classification nationale des professions, il suffit de consulter le site de la CNP.
Exemples de titres professionnels
- camionneur-déménageur
- conducteur de camion à benne basculante
- conducteur de camion à plate-forme
- conducteur de camion à semi-remorque
- conducteur de camion de vrac
- conducteur de camion sur long parcours
- conducteur de dépanneuse
- conducteur de grumier
- conducteur de poids lourd
- routier
Perspectives
Les perspectives d’emploi dans cette profession sont acceptables.
(Mise à jour : avril 2013)
Au cours des dernières années, le nombre de conducteurs de camions a augmenté de façon notable, sauf durant la récession de 2008-2009. Cette hausse s’explique par la croissance économique en général et plus spécifiquement par la croissance du commerce international, surtout avec les États-Unis. Compte tenu de la croissance prévue au Québec, au Canada et aux États-Unis, le nombre de conducteurs de camions devrait augmenter légèrement au cours des prochaines années.
Source des débouchés
Les débouchés proviendront en premier lieu des besoins de remplacement des conducteurs de camions qui prendront leur retraite et, dans une moindre mesure, de l’augmentation de l’emploi. D’autres débouchés s’ajouteront en raison des besoins de remplacement de ceux qui quitteront leur emploi pour d’autres professions, par exemple instructeurs de conduite de camions, répartiteurs et agents de sécurité, ou pour obtenir une promotion à des postes de supervision du transport ou même de direction du transport .
Une étude diffusée en 2003 par le Conseil canadien des ressources humaines en camionnage évalue le taux de roulement de main-d’œuvre dans cette profession à environ 35 % par année, quoiqu’une partie de ce roulement se fasse à l’intérieur même de cette profession, soit lorsqu’un camionneur change d’employeur. Les principaux motifs de ce roulement seraient liées aux conditions de travail, surtout à la rémunération et aux longues heures de travail. Selon cette étude, le Camo-route inc. (comité sectoriel de main-d’oeuvre de l’industrie du transport routier au Québec) et d’autres sources, d’autres départs découlent du manque de compétence des travailleurs, de la saisonnalité d’un certain nombre d’emplois, de problèmes de santé (stress et maux de dos, par exemple) et du désir d’occuper un poste non itinérant.
Bassin de main-d’œuvre
Le bassin de personnes aptes à pourvoir ces débouchés est relativement vaste. Il est composé en premier lieu des personnes qui possèdent un permis de conduire approprié à la classe du véhicule à conduire (classes 1 à 3) ou qui ont de l’expérience comme chauffeur-livreur ou comme chauffeur d’autobus. On retrouve également dans ce bassin un bon nombre de conducteurs de camions expérimentés en chômage, des personnes qui ont suivi des formations offertes dans des établissements privés et les titulaires du diplôme d’études professionnelles (DEP) en transport par camion. Un certain nombre de débouchés devraient l’être par des immigrants qui satisfont aux conditions d’accès à la profession. En effet, quoique légèrement moins élevée que dans l’ensemble des professions (9 % par rapport à 12 % en 2006, selon les données du recensement), la proportion d’immigrants montre tout de même que cette profession est accessible à de nouveaux arrivants.
Même si le bassin de main-d’œuvre semble à première vue relativement vaste et de plus en plus scolarisé, les employeurs éprouvent fréquemment des difficultés à recruter du personnel.
Tout d’abord, que ce soit en raison du coût élevé des primes d’assurances pour les jeunes ou parce que les employeurs exigent en général beaucoup de maturité et au moins quelques années d’expérience dans la conduite professionnelle de véhicules (comme chauffeur-livreur, par exemple), ils embauchent rarement des travailleurs âgés de moins de 25 ans. D’ailleurs, selon les données du recensement, environ 3,5 % des conducteurs de camions avaient moins de 25 ans en 2006, proportion quatre fois plus faible que pour l’ensemble des professions (14 %), même si cette profession ne requiert pas un niveau de scolarité élevé. Ensuite, les candidats ne sont pas toujours prêts à s’absenter de leur domicile pour de longues périodes, comme certains postes l’exigent. Le Diagnostic de la main-d’œuvre dans le secteur du transport routier de marchandises au Québec, diffusé en janvier 2012 par le Camo-route, confirme d’ailleurs que les difficultés de recrutement des employeurs s’accroissent en fonction des distances à parcourir par les camionneurs. Le manque d’expérience, les conditions de travail insatisfaisantes (notamment en raison de la concurrence avec d’autres secteurs dont le secteur minier qui offre de meilleures conditions de travail) et le manque de formation sont les autres motifs les plus souvent mentionnés par les employeurs pour expliquer ces difficultés. En plus, la relève plus jeune est moins portée à s’absenter de son domicile et exige des horaires moins contraignants.
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